Belle journée pour Sormery où nous accueillons Joël un petit nouveau pour une randonnée parfaitement balisée dans la forêt d’Othe. Après être passés devant deux beaux chevaux blancs totalement indifférents à notre passage, nous avançons jusqu’au croisement de deux sentiers,
le nez sur le sol, concentrés sur notre respiration, heureusement que Gilbert a l’œil vif pour apercevoir un bouquet de morilles magnifiques que personne n’avait vu, une photo avant de poursuivre sans toucher aux champignons qui pourtant nous faisaient saliver, mais ils ne résisteraient pas à la chaleur du sac à dos. Le parcours est très vallonné, alternant bois et champs aux nuances de verts, c’est le printemps.
Un papillon attire notre regard, il est grand et noir, mais lorsque soudain il ouvre les ailes il nous offre ses couleurs éclatantes.
Certains passages sont un peu difficile, boue, obstacles mais nous sommes bien, il fait bon et nous apprécions le retour du beau temps.
Nous traversons les villages typiques de cette région, marchons entre bois et champs sur une succession de vallons, puis JM nous distribue quelques friandises et nous en profitons pour faire une pause, nous désaltérer avant de poursuivre notre circuit jusqu’à SORMERY où nous arrivons juste à temps aux voitures avant une belle averse.
Nous avons choisi de faire la randonnée du lundi de Pâques organisée à VILLENAUXE et c’est avec une météo favorable que nous nous élançons. Après avoir grignoté quelques viennoiseries, bu un café très chaud nous suivons le balisage de notre parcours, carte en main avec de nombreux marcheurs, certains avancent au pas de gymnastique, d’autres courent mais nous nous retrouvons assez vite avec notre petit groupe.
voyons, quel sentier :a droite ou à gauche ?
Le circuit est nouveau et nous sommes en forêt sur un très beau parcours, les sentiers sont secs dans l’ensemble, mais beaucoup de relief ce qui nous donne chaud et nous amène à enlever des épaisseurs. Après deux heures de marche nous arrivons au ravitaillement avec plaisir avant de repartir sous quelques gouttes de pluie, mais seulement afin de nous faire peur, juste un petit nuage.
Le sentier ne cesse de grimper et sollicite notre souffle et nos cuisses aussi c’est avec soulagement que nous arrivons au sommet, laissant à l’unanimité le chemin qui grimpe encore sur la droite et descendons vers le village en suivant la Noxe où deux couples de canards en pleine sieste n’attachent aucune importance à notre passage.
Nous nous dirigeons dans le centre-ville où se trouve la foire avec ses stands que nous traversons avant de nous attabler devant un plateau garni de frites, d’andouillettes grillées de saucisses ainsi que d’un verre de bière bien fraiche largement mérité. Avant de partir nous nous retrouvons autour de Micheline qui sort une glacière de sa voiture et nous offre le dessert. Ainsi rassasiés, nous regagnons nos voitures heureux de notre sortie.
Changement de programme, nous avons abandonné SORMERY et notre choix s’est porté sur BUCEY EN OTHE, plus près du fait de la météo, le parcours nous permettrait un repli stratégique en cas de déluge. Tous bien équipés nous partons de l’église, en faisons le tour où une affiche nous apprend une soirée violons en fête le 8 avril sur ce même lieu.
Il pleut fort lorsque nous nous dirigeons vers le lavoir, le château puis la campagne et les bois.
Ce parcours est très vallonné et sollicite notre souffle ainsi que nos gambettes, la pluie a cessé de nous cingler les joues ce qui nous permet d’enlever les impers,
d’admirer le paysage où les premières couleurs se sont invitées, le jaune des forsythias, le blanc des petites fleurs recouvrant les sous-bois, le vert du blé qui sort de terre, tout cela sent bon le printemps et nous ravit.
Certains passages en forêt ont été maltraités par les engins les forestiers nous obligeant à changer d’itinéraire afin de marcher sur un sol plus praticable, nous apercevons une souille que nous contournons, pour enfin sortir des bois, lire les panneaux avant une dernière montée bien raide et la descente vers le village afin de terminer notre périple un peu raccourci et d'admirer le vieux semoir oublié.
La semaine prochaine la randonnée du mardi est supprimée et elle est remplacée par la marche du lundi de pâques de VILLENAUXE donc RV sur place entre 8 h 30 / 8 h 45.
pour ensuite rejoindre la route forestière. Nous parcourons ces belles et longues routes forestières au sol parfait pour notre randonnée, mais il n’est pas question de s’aventurer dans le sous-bois, l’eau a tout envahi,
aussi nous arpentons les chemins qui se croisent à plusieurs carrefours, la neige est restée sur les branchages, aucune verdure à l’horizon ce premier jour de printemps, mais le soleil nous réchauffe le cœur pendant que le froid nous rosit les joues.
Sur un piquet posé là, repose une paire de chaussures, probablement oublié par un forestier où le fantôme de la forêt qui avait de très grand pieds !
Nous empruntons « la route forestière de tournante » avec une pensée pour Suzanne que ce nom amuse beaucoup, lorsque nous stoppons afin d’observer au loin deux chevreuils au milieu du chemin qui nous regardent, après un long moment, ils décident de s’enfoncer dans la forêt,
nous reprenons notre marche jusqu‘à l’Etoile avec sa colonne de gré érigée en 1726, cette pyramide était le point de rendez-vous d’HENRI IV lorsqu’il venait chasser dans la forêt de la Traconne.
Arrivés aux voitures nous avons vu qu’il existait un circuit botanique que nous parcourrons la prochaine fois.
Nous partons du Pavillon HENRI IV à NOGENT et prenons le bord de Seine, le niveau est haut et le courant rapide, les terrains sont inondés pour la plus grande joie des canards et des cygnes, cependant notre chemin est sec, nous apercevons les premiers arbres en fleurs, signe que l’hiver s’éloigne.
Après la Seine, nous longeons le canal sur un chemin de halage herbeux, puis arrivés à Marnay nous découvrons un sentier inondé, nous hésitons, puis après une tentative les pieds dans l’eau, JM décide de tenter le passage suivi de quelques marcheurs, l’autre partie de la troupe opte pour la route et rejoindra le premier groupe au village,
arrivés aux premières maisons une belle ondée nous accueille nous obligeant à chercher un abri en attendant nos intrépides, ainsi à nouveau rassemblés nous traversons le village et regagnons les champs le long de la voie ferrée,
lorsqu'au loin une cigogne se promène accompagnée d’un autre oiseau, s’agirait-il d’un petit ? Nous poursuivons notre circuit sans vouloir prendre le risque de rejoindre tout de suite le sentier qui longe la Seine qui doit être sous l’eau, et reprenons notre chemin au niveau du Beau Rivage, où après une conversation animée nous achevons notre parcours et retrouvons nos voitures.
Chouette le soleil est là avec une relative douceur pour notre randonnée à VILLENEUVE AU CHEMIN, garés au pied de la Chapelle Saint Joseph des anges d’où s’élance une vierge monumentale, nous suivons JM et sa carte vers la campagne, le ciel est lumineux et cela fait du bien après toute cette grisaille.
Nous sommes sur un chemin sec, pas de vent, un paysage d’hiver, le grand froid de ce mois de février a stoppé la végétation nous offrant peu de couleurs. Nous arrivons au hameau de PIGY et découvrons un tombeau bien entretenu, seul, en pleine nature, aucun nom n’est lisible, mystère ? Puis plus loin un élevage d’escargots bien gardé par un chien dissuasif.
Nous pénétrons dans la forêt de VOSNON et si dans nos souvenirs le chemin était plat, surprise, nous nous trouvons sur un sentier très vallonné où nous marchons en file indienne dans les feuilles mortes, et nous ne nous privons pas de taquiner JM qui nous avait « mentis ».
Nous arrivons devant le chêne sessile, majestueux, (avec une pensée amicale pour nos amis marcheurs actuellement à Vannes)
Une photo du groupe avant de prendre le chemin du retour en quittant la forêt
pour emprunter un large sentier dans les champs avec une vue sur la campagne environnante, où la Vierge dépasse des arbres dans le lointain, le soleil qui descend rapidement allonge nos ombres sur la terre, l’atmosphère se rafraîchit, le jour décline aussi nous accélérons le pas et c’est à la nuit que nous regagnons nos voitures.
Semaine prochaine : La météo prévoit beaucoup de pluie aussi nous optons pour LA TRACONNE
Les chicoufs, les concours de belote, les travaux, les vacances ont ramené le groupe à 4 courageux randonneurs qui ont eu à affronter le grand froid, les chutes de neige dans certains secteurs, aussi Villeneuve aux chemins a été abandonné une nouvelle fois au profit de Marigny le Chatel. Nous partons de la place de l’église en direction de l’Ardusson, passons devant un pré où un âne vient à notre rencontre, mais nous savons qu’il ne faut pas lui donner de friandises, aussi tonton JC lui explique, mais il ne semble pas satisfait du discours, aussi il baisse les oreilles et part mécontent, puis lance un braiment retentissant en notre direction.
Nous longeons l’Ardusson jusqu’au moulin rouge, que nous laissons pour emprunter le chemin d’Ossey jusqu’à la maison au poney, là nous traversons les champs sous des flocons de neige qui virevoltent et nous accompagnent depuis le départ, sans toutefois se fixer au sol, il fait très froid mais nous sommes bien couverts et profitons de respirer à pleins poumons, le soleil nous réchauffe le cœur si ce n’est pas nos vieux os.
Après avoir traversé la prairie balayée par un petit vent glacial nous arrivons à l’église de Saint Flavy, traversons le village, retrouvons Marigny, l’étang entouré des nouvelles maisons de Mon logis, un petit arrêt pour un thé chaud avant de nous séparer, heureux de nous être aérés.
Enfin le soleil, ciel clair mais il fait froid pour notre balade à Ossey au départ de la salle des fêtes où nous sommes presque au complet. Nous partons vers les champs sur un chemin agréable, nous longeons un bois infesté de chenilles processionnaires qui ont fait des ravages parmi les pins.
Nous pensions que les chemins seraient plats, non non, quelques faux plats nous attendent, toutefois, il est agréable de marcher sur un sol herbeux, Alain dégage le balisage sur un tronc envahi par du lierre, soudain, à mi-parcours, des beignets sortent du sac de Chantal et font pétiller les yeux des gourmands qui se régalent,
après ce goûter nous reprenons notre route vers le moulin rouge, dont le petit zoo est aujourd’hui fermé, il reste encore le panneau « attention Kangourou ». Six semaines de pluie ont noyé les terrains et augmenté le débit de l’Ardusson qui ressemble à un torrent à cet endroit, nous prenons le temps de donner une petite caresse au poney qui vient à notre rencontre, puis terminons notre circuit derrière un cavalier qui s’éloigne dans la campagne
Semaine prochaine s’il fait beau VILLENEUVE AUX CHEMINS
Le groupe s’étoffe, les vacanciers rentrent de leur séjour au soleil et à la chaleur pour affronter l’hiver de l’Aube, en effet, il fait froid aujourd’hui, mais le temps est sec seul reste un bonhomme de neige aux pieds de l’Eglise qui nous rappelle l’épisode neigeux de ces derniers jours. JM nous emmène sur les sentiers de Bérulle et, après être passés devant un trompe l’œil superbe, nous commençons par une montée à 14 %, dur dur pour un début, puis rejoignons la Chapelle Sainte Reine,
nous pénétrons dans les bois, marchons sur un tapis de feuilles mortes qui nous empêche de voir les racines, aussi le parcours réclame toute notre attention afin de ne pas se prendre les pieds dans des pièges. Le sentier est très vallonné, heureusement peu glissant, les arbres dépourvus de feuilles ont des formes étranges, le bois nous protège du vent fort et froid, mais hélas nous sortons et nous retrouvons en terrain découvert,
où nous apercevons Berulle dans le fond de la vallée et soudain le ciel s’anime des premiers cris de grues cendrées, l’hiver serait-il déjà fini ! puis nous passons devant le rucher caché dans les fourrés. Nous retournons devant l’Eglise de Berulle afin de prendre le sentier du fer, http://medias.tourism-system.fr/b/8/100849_sentierfer.pdf encore une montée, aujourd’hui se sont les montagnes russes.
Nous parcourons ce sentier d’interprétation du fer, mais le jour décline, aussi, JM pense qu’il est plus prudent de raccourcir l’itinéraire, il nous fait emprunter une belle descente pour accéder le long du bois et ainsi, si la nuit nous surprend, nous verrons le sentier. Nous marchons sur un chemin bien imbibé, nous sommes dans l’eau, mais arrivons vite sur une route plus sèche, avec les chaussures crottées et c’est à la nuit, avec quelques flocons qui se mettent à tomber que nous retrouvons nos voitures, avant de nous quitter, nous taquinons l’un de nos vacanciers sur la Saint Valentin et dans un grand éclat de rire amical nous nous séparons jusqu’à la semaine prochaine.
Nous rêvions de marcher dans la neige, et bien voilà, rêve exaucé ce mardi, tels des enfants nous partons d’un bon pas sur le chemin blanc qui monte vers le moto-cross, en effet, nous avons abandonné l’idée de marcher à Villeneuve aux chemins, compte tenu du temps et c’est de la place de Marigny que nous sommes partis, groupe réduit à 6. Grand écart des températures pour Micheline qui hier encore était en Martinique mais ravie d’être sous la neige aujourd’hui.
. Nous sommes tous emmitouflés et courbons l’échine sous les flocons qui blanchissent le sol. L’horizon est bouché, nous sommes dans le brouillard, sur un sentier glissant et boueux : « mais qu’est-ce qu’on fait là par ce temps !!!!! », mais oui, nous sommes heureux dans ce paysage hivernale, nous l’espérions tant.
Nous marchons à travers champs, arrivons à Ossey, puis au Moulin Rouge pour longer l’Ardusson, reprendre un sentier qui grimpe dans les champs, la nature est uniforme, nous n’avons plus aucun repère mais nous suivons JM, avec confiance qui nous ramène au moto-cross puis à Marigny que nous retrouvons avec la neige qui tombe de plus en plus fort, satisfaits de notre balade.