La chaleur continue et c’est au petit matin que nous partons marcher au départ de Rigny la Nonneuse. Notre groupe est restreint pour notre randonnée « le chemin des maquisards »,le début des vacances, la chaleur, le jardinage pour certains, en effet la canicule de ces derniers jours empêche toute activité à partir de midi, et seuls quelques rescapés sont là aujourd’hui.
Nous sommes bien sur des chemins secs traversant les blés dorés prêts à être moissonnés, des champs et des bois mais la matinée est tempérée et nous sommes ravis d’avoir choisi de rester l’après midi à l’ombre dans nos chaumières.
Semaine prochaine le matin et itinéraire selon le temps.
Quelques informations sur notre circuit :
RIGNY LA NONNEUSE
La commune de Rigny-la-Nonneuse est implantée à l’ouest du département , dans le canton de Saint-Lyé au 1er mars 2015. Le territoire communale couvre une superficie de 1 819 hectares. Le tissu urbain s’est principalement développer le long de la RD440.
Cette région, relativement vallonnée, présente un paysage très ouvert, avec de grandes étendues de terres cultivées. Seuls quelques boisements subsistent.
Les variations du relief s’échelonnent de 108 mètres au point le plus bas du village à 179 mètres au point le plus haut.
L’histoire de cette commune, fondée sur la culture et les traditions paysannes et rurales, ainsi que sa configuration en font un village typique des campagnes environnantes.
Son habitat traditionnel authentique, ses paysages rythmés par zones boisées, plaines et vallons, ainsi que ses prés et vergers arboricoles typiques lui confèrent un caractère bucolique, une grande qualité paysagère ainsi qu’une véritable valeur patrimoniale de part la conservation d’activités et de paysages traditionnels tels que la pomiculture familiale, ancrée dans la région depuis plusieurs générations et ayant complètement modelé le paysage de certaines zones du village.
Chaque année, la commune unie avec les anciens combattants de la Résistance organise une cérémonie au monument érigé à Rigny-la-Nonneuse à la mémoire des résistants morts pour la France au cours des combats contre les troupes d’occupation …
Les générations futures doivent prendre conscience du sacrifice consentis par les hommes et les femmes qui se sont dressés face aux troupes nazies, appelés par leur bravoure, par l’amour de leur patrie, par l’amour de la liberté.
Partout en France, les patriotes de la résistance ont rejoint les maquis pour s’opposer à l’occupant et l’histoire veut que Rigny-la-Nonneuse abrite un maquis qui fut composé de 125 hommes sous les ordres du commandant Rivoire.
A cet égard, le village s’est investi d’un devoir de mémoire pour veiller à conserver la paix, celle que souhaitaient, celle qu’espéraient tous ceux qui ont lutté pour que s’installe la liberté dont nous profitons aujourd’hui
. Le Maquis
C’est en mai 1944, qu’Albert Lafon (alias commandant Rivoire) qui a acquis le sens du combat et du commandement dans les « brigades internationales » pendant la guerre civile d’Espagne reconstitua un maquis avec des résistants du maquis de la Traconne, de Gélanes, des Vignots auxquels s’étaient joints les gendarmes de Nogent-sur-Seine. Le maquis s’est installé au début de juin dans un secteur boisé situé dans un quadrilatère délimité par des routes et ayant pour sommets les villages de Saint-Martin-deBossenay, Ferreux-Quincey, Avant-lès-
Marcilly et Avon-la-Pèze.
L’église n’est pas au centre du village, mais a été construite sur le point le plus élevé de la colline à l’Est. Son plan est rectangulaire, d’une longueur de 28.50 mètres pour une largeur de 5.70 mètres. Une partie de la nef date du XIIe siècle et l’autre partie du XVIe siècle.
L’Eglise Paroissiale de Rigny la Nonneuse est placée sous le vocable de Saint Nicolas.
La « Nonneuse » semblerait évoquer le souvenir des religieuses qu’on appelait généralement nonnes ou « nonnains » d’où la traduction « Rigniacum ad moniales ».
En 1746, on trouve le nom de « Rigny aux Bisques » puis en 1761 « Rigny aux Biques ». Ce surnom provient d’une communauté de Bénédictins, transférés ensuite à Sézanne, et que le peuple aurait appelé « les biques ».
La tradition rapporte l’existence de trois ou quatre couvents dont on trouve encore des fondations et qui devaient être des couvents fermés.
Il y avait, en particulier, un prieuré d’hommes de Sainte Colombe, dépendant de l’abbaye Sainte Colombe de Sens.
Le jour de l’Ascension, les pèlerins des villages environnants venaient en procession implorer la sainte, à qui l’on attribuait le pouvoir de faire venir la pluie durant les périodes de sécheresse.
L’emplacement de la chapelle du Prieuré Sainte Colombe était indiqué par une croix. D’après Prevost, elle remonterait à l’an 835. Elle aurait subsisté en 1578 ; Jean Coignet était chapelain de la « Chapelle appelée Sainte Colombe, scize près Rigny Lanonnay(sic) Diocèse de Troyes ». Courtalon rapporte qu’à la fin du XVIIIème siècle, on voyait encore la chapelle et quelques débris de bâtiments.
Il y aurait eu également, un autre couvent (de Pompée) entre Saint Martin de Bossenay, La Fosse Corduan et Rigny. En fait, c’était une grange dépendant de l’Abbaye St Loup de Troyes. Le lieu-dit « Creux de Pompée » est mentionné sur le cadastre d’Avon la Pèze, bien que près de Rigny. Lahhore fait remonter, au moins à 1175, les origines de cette grange.
Les habitants de Rigny allaient à la messe à Saint Pierre de Bossenay à une distance de 2 kms. Cette église a été détruite en 1793 ; la chapelle de Rigny devient alors église paroissiale.
Erigé à la mémoire des soldats morts pour la France. En 2000, ce monument a été, pour des raisons de sécurité, déplacé à proximité de l’église. Il était implanté depuis une soixantaine d’années à l’intersection des routes départementales de Marigny-le-Châtel et d’Avon-la-Pèze.
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